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Christian Churches of God

PO Box 369,  WODEN  ACT 2606,  AUSTRALIA

Courriel: secretary@ccg.org


(Copyright  1996, 1999, 2000, 2007, 2008 Wade Cox)

Tr. 2003, rév. 2009


Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.


Cette étude peut s’obtenir sur les pages du World Wide Web:
http://www.logon.org/french
et http://www.ccg.org/french


Introduction au Calendrier juif


Le calendrier du système Juif est un système dérivé postérieur. Il n'était pas celui utilisé durant la période du Temple, à l'époque de Christ et de l'Église. Dans l'Annexe 3 de The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (Vol. 1, p. 587 et suiv.),


Schurer dit que les noms Juifs sont d'origine Assyro-Babylonienne ; leurs équivalents Akkadiens sont : ni-sa-an-nu, a-a-ru, sf-ma-nu, du-u-zu, etc. et il se réfère à l'œuvre de Landsburger sur le sujet (Materialen zum Sumerischen Lexicon V (1957), pp. 25-26 etc.). Schurer dit :

 

Dans la sphère du Judaïsme, le document le plus ancien mentionnant tous les mois en succession est le Megillath Ta'anith. Il a été compilé au premier ou au début du deuxième siècle A.D., puisqu'il est déjà cité dans le Mishnah [le Mishnah a été compilé vers le deuxième siècle]. Parmi les autorités postérieures, il est seulement nécessaire de mentionner le Chrétien peu connu, Josephus, qui inscrit, dans son Hypomnesticum (PG cvi, col. 33), [Nesan, Eiar, Eiouan, Thamouz, Ab, 'Eloul, ‘Osri (lire Thisri), Marsaban, Chaseleu, Tebeth, Eabath, 'Adar].

 

Après avoir donné la preuve pour les noms des mois juifs (voir l'Annexe), il dit ensuite :


Les mois juifs ont toujours continué d'être ce que les mois de toutes les nations civilisées étaient à l'origine; à savoir, des mois lunaires véritables. Comme la durée astronomique d'un mois est de 29 jours, 12 heures, 44', 3", les mois de 29 jours doivent alterner assez régulièrement avec les mois de 30 jours. Mais douze mois lunaires correspondent à seulement 354 jours, 8 heures, 48', 38", tandis que l'année solaire correspond à 365 jours, 5 heures, 48', 48". La différence entre une année lunaire de douze mois et une année solaire, par conséquent, est de 10 jours 21 heures. Pour compenser pour cette différence, au moins une fois à chaque troisième année et parfois dans la deuxième, un mois doit être intercalé. Il a été observé dans les temps anciens qu'une compensation suffisamment précise  était atteinte en intercalant un mois trois fois à tous les huit ans (pendant cette période, la différence s'élève à 87 jours). Les jeux grecs quadriennaux dépendaient déjà d'une reconnaissance de ce cycle de 8 ans ('octaeteris'), le cycle de quatre ans étant obtenu simplement en le divisant en deux. Par conséquent, l'Olympiade est basée sur le calendrier lunaire.

 

Schurer continue :

 

Aussi tôt qu'au cinquième siècle av. J.-C, l'astronome Meton d'Athènes avait formulé un système encore plus exact de compensation sous la forme d'un cycle de 19 ans, dans lequel un mois devait être intercalé sept fois. Cela a considérablement excellé le cycle de 8 ans en exactitude, parce qu'en dix-neuf ans, il restait une différence d'un peu plus de deux heures, tandis que dans le cycle de huit ans, elle était de 1,5 jours. Parmi les astronomes postérieurs qui ont fourni des calculs encore plus précis, Hipparchus de Nicée (v. 180-120 av. J.-C) mérite une mention particulière. Le fait qu'à tous les dix-neuf ans, les orbites du soleil et de la lune coïncident de nouveau presque exactement, était aussi bien connu des Babyloniens. En fait, on pense que des inscriptions cunéiformes montrent qu'ils ont régulièrement employé un cycle intercalaire de 19 ans, dès le temps de Nabonnassar, donc bien avant Meton. Même si ce n'est pas encore prouvé, l'utilisation d'une période intercalaire de dix-neuf ans durant les ères perses et séleucides peu néanmoins être acceptée comme étant vérifiée, quoiqu'il ne soit toujours pas absolument certain si la priorité appartient aux Grecs ou (comme il est probable) aux Babyloniens.

Les Babyloniens possédaient donc la connaissance du cycle de 19 ans du calendrier lunaire. Ils l'ont compris bien avant le philosophe Meton. Même si ce n'est pas encore prouvé pour Babylone, la période intercalaire de dix-neuf ans durant les ères Perses et Séleucides peut néanmoins être acceptée comme étant vérifiée. Schurer n'est pas absolument certain si la priorité de la compréhension appartient aux Grecs ou, comme c'est probable, aux Babyloniens. Il sera découvert qu'elle a longtemps précédé même les Babyloniens.

Schurer note :

que le cycle de dix-neuf ans était utilisé dans le royaume des Arsacides, au premier siècle av. J.-C. et de notre ère. Cela a été démontré par Th. Reinach, à partir de pièces de monnaie sur lesquelles les années 287, 317 et 390 de l'ère séleucide apparaissent comme des années intercallaires. Jusqu’où étaient avancés les Juifs de l'ère inter-Testamentale dans ces questions ? Ils avaient un peu de connaissance générale sur ces choses, bien sûr, mais à moins que nous nous soyons trompés complètement, à l'époque de Jésus, ils n'avaient toujours pas de calendrier fixe; mais, sur la base de l'observation purement empirique, ils commençaient chaque nouveau mois avec l'apparition de la nouvelle lune et, de la même façon, sur la base de l'observation, ils intercalaient un mois au printemps de la troisième ou la deuxième année, conformément à la règle que, dans toutes les circonstances, la Pâque doit tomber après l'équinoxe vernal.

 

Les citations commencent l'étude par cette période inter-Testamentale et les commentaires de Schurer à propos du calendrier. Le Calendrier de Dieu a son origine à la création. Le calendrier de Dieu ne dépend pas de ce que les Juifs faisaient à l'époque de Jésus Christ. En effet, nous verrons pourquoi Schurer, en fait, n'est pas correct ou sa recherche n'a pas été faite de manière exhaustive à cet égard. Nous savons que le système d'observation a été introduit à une période ultérieure et utilisé de concert avec les calculs de la conjonction, apparemment pour justifier les traditions. Les érudits sont en général d'accord pour dire que les Samaritains et les Sadducéens avaient le même système qui était basé sur la conjonction, qui était calculée et annoncée au moins huit mois d'avance certainement dans le cas des Samaritains. Nous examinerons cet aspect plus en détail. Schurer ne fait pas le pas logique, dans son argument, pour montrer pourquoi les Juifs en sont venus à fonctionner par l'observation, quand ils connaissaient mieux, et, en effet, pourquoi ils ont même présenté l'argument pour l'observation à la fin de la période du Temple. En effet, nous verrons que les Pharisiens n'ont pas eu le pouvoir de l'introduire pendant la période du Temple, à travers leur propre fourberie.

Il peut être accepté sans trop de risque que les Samaritains ont eu le même calendrier pendant 2,500 ans, au moins, et que le calendrier, les Sabbats et le système qu'ils utilisent aujourd'hui, basés sur la conjonction, sont le même calendrier et les mêmes Sabbats qu'ils ont utilisés pendant la période du Temple et par la suite. Les commentaires d'Ibrahim ibn Ya'kub, le commentateur Samaritain de la Bible, montrent que les pratiques Samaritaines étaient selon la conjonction. Ils commençaient le jour en soirée ou au crépuscule. Ils ont observé le festival de deux jours du 14 et du 15, comme l'Église qui observe le Sabbat l'a fait pendant deux mille ans (voir l'étude Le Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat (No. 170)). Ils ont observé le sacrifice le 14 Nisan en soirée, à la fin du 14èmeSamaritan Documents Relating to Their History, Religion and Life, Pittsburgh Original texts and Translation Series Number 2, pp. 223-237). jour, et commencé le repas, le soir du 15 Nisan, déterminé selon la conjonction. De plus, comme les Sadducéens dans la période du Temple, ils ont observé la Fête de la Pentecôte le dimanche, cinquante jours après l'Offrande de la Gerbe Agitée, le dimanche durant les Pains sans Levain (cf. John Bowman (éd. et tr.),

 

Il n'y a aucune évidence pour soutenir l'affirmation que les Samaritains ont changé le système, ou qu'eux-mêmes et les autres nations mentionnées ci-dessus, n'avaient pas la capacité de calculer la conjonction précisément, longtemps d'avance durant la période entière du Deuxième Temple. Si les Juifs "ont perdu" cette connaissance à la fin de la période du Deuxième Temple, alors, ils l'ont fait délibérément pour introduire leurs traditions. L'Église ne les a jamais suivis dans la détermination du calendrier et des Nouvelles Lunes, sauf dans sa période plus ignorante de Judaïsation, durant la période postérieure à la Réformation. Au troisième siècle, le Judaïsme Rabbinique a aussi introduit des festivals et des systèmes païens de provenance de Babylone, dans son calendrier. R. Samuel Kohn, le Grand Rabbin de Budapest et un auteur sur les pratiques samaritaines, qui a écrit à Budapest en 1894, enregistre les pratiques de l'Église Sabbatarienne durant la période de la Réformation. Il note que l'église Sabbatarienne là, déterminait le calendrier selon la conjonction (avec une variation aux pratiques Samaritaines). Il considère aussi que le fait que les Judaïsants postérieurs (post-Simon Pechi), en Transylvanie, suivaient Rosh HaShanah ou le Nouvel An, célébré en Tishri, était la preuve de l'influence Juive. Il déclare que Rosh HaShanah n'a pas été introduit dans le Judaïsme avant la période postérieure au Temple, au troisième siècle. Docteur Kohn mentionne ce fait important dans l'œuvre The Sabbatarians in Transylvania (Les Sabbatariens en Transylvanie),  déclarant que cela est entré au troisième siècle et dans une période "post-biblique" (se référant au Talmud Rosh haShanah 8a à n. 18 au ch. 7) (Éd. W. Cox, tr. T. McElwain et B. Rook, Les Éditions CCG, USA, 1998, pp. v, 58, 106 et suiv.) Bibliquement, le Nouvel An est en Abib/Nisan, qui est le Premier mois.

 

La progression du calendrier biblique, pur et original, au calendrier rabbinique introduit de Babylone, premièrement sous le Rabbin Hillel II en 358 EC (ère actuelle), a été plutôt tortueuse, car les traditions ont dû être enracinées pour justifier les changements graduels. Le Mishnah, qui a été compilé autour de 200 EC et sur lequel le Talmud a été plus tard écrit comme commentaire, enregistre plus ou moins ce processus par les commentaires et les autorités qu'il cite.

Nous verrons ci-dessous qu'au moment de la période du Temple, le Calendrier a suivi le calcul des Sadducéens. Le calcul ou le système Pharisaïque est seulement entré en vigueur après la destruction du Temple, en 70 EC. Le Mishnah fait mention de plusieurs pratiques, que le calendrier Juif moderne est conçu pour empêcher. Ce calendrier n'a pas été vraiment perfectionné même sous Hillel II vers 358 EC et il n'a été modifié qu'au onzième siècle. Les détails des changements et des conflits sont enregistrés dans l'étude Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195).

 

Le Mishnah montre que les Jours Saints tombaient avant et après le Sabbat de façons répétées ; cela signifie que les traditions et le système que les Pharisiens avaient inventé pour protéger les traditions, n'étaient pas en place, même lors de la compilation du Mishnah (cf. Soncino Talmud : Shabbat 114b ; Menachoth 100b ; et Mishnah Besah 2:1 ; Shabbat 15:3 ; Sukkah 5:7 ; Arakhin 2:2 ; Hagigah 2:4). Les Sabbats consécutifs  étaient communs. Le texte dans Hagigah 2:4 montre le conflit qui se développait, à ce moment-là (200 EC), entre les défenseurs  pour ou contre le dimanche de Pentecôte (Cf. ibid. Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195) et ci-dessous).

 

C'est impossible que le système d'ajournements et le calendrier Juif moderne (actuel) aient été en place au temps de Christ.

 

Le Mishnah déclare aussi qu'il y a quatre débuts de l'an et que le Premier jour de Nisan est le Nouvel An pour les rois et les festivals. C'est aussi examiné dans l'étude La Soirée Mémorable (No. 101), qui examine les pratiques Samaritaines à la Pâque. Nous pouvons aussi voir, à partir de ces périodes de temps dans le Mishnah, que les datations, quant à Esdras et à Néhémie, étaient selon 1 Nisan et non pas 1 Tishri (cf. l'étude La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie  (No. 250)). À ce moment-là, Tishri était utilisé pour le calcul des années, pour les années Sabbatiques et les Jubilés (Rosh Hashanah 1.1 E (3)). Nous voyons que la notion de Tishri, qui est entrée de Babylone, a été d'abord enregistrée dans le Mishnah comme ayant été avancée par R. Eliazar et R. Simeon (ibid. 1.1 D). Il n'a pas été observé comme Nouvel An durant la période du Temple. Le Mishnah essaye aussi de séparer le début de la dîme du bétail à 1 Elul (ibid. 1.1 C). La Maison de Shammai soutenait que le Nouvel An, pour les arbres, était le 1er Shebat, tandis que la Maison de Hillel soutenait que c'était le Quinzième jour de ce mois-là. Le Nouvel An à la Pleine Lune est une pratique directement païenne, aussi introduite de Babylone, et sans doute associée aux plantations, d'après les diagrammes de la lune. Toute cette détermination vient du Judaïsme rabbinique de la période postérieure au Temple. C'est seulement au troisième siècle que nous voyons Tishri avancé par les rabbins. Avec le système d'ajournements, il a maintenant l'emprise sur le Judaïsme, contrairement à la parole de Dieu. Souvent, la Fête des Trompettes ne tombent pas à la molad (qui est la conjonction), et les Jours Saints de Dieu sont reportés, par désobéissance, à d'autres jours que Dieu n'a pas prescrits.

L'Encyclopédia Judaica admet ce fait dans son article à propos de la Fixation de Rosh HaShanah (Le Jour du Nouvel An).

La fixation de Rosh HaShanah (le Jour du Nouvel An). L'année commence le 1er Tishri, qui est rarement le jour de la molad, car il y a quatre obstacles ou considérations, appelées dehiyyah, dans la fixation du premier jour du mois (rosh hodesh). Chaque dehiyyot peut causer un ajournement de deux jours : (1) principalement pour empêcher le Jour des Expiations (Tishri 10) de tomber un vendredi ou un dimanche et Hoshana Rabba (le septième jour de Sukkot; Tishri 21) de tomber un samedi, mais, en partie, pour servir également un but astronomique ... (2) entièrement pour une raison astronomique, si la molad est à midi ou plus tard, Rosh HaShanah est retardé d'un jour (ibid., p. 44).

 

Les troisièmes et quatrièmes dehiyyah sont des règles plus complexes impliquant les temps spécifiques de la molad et l'ajournement conséquent du 1er Tishri. Ces moladot sont tabulés de même que les ajournements spécifiques décrits dans l'article de l'Encyclopédia Judaïca. Cette règle d'ajournement n'était pas connue aux temps de Christ et de la compilation du Talmud. Le Mishnah et le Talmud, en tant que commentaire, montrent clairement que le Jour des Expiations tombait un vendredi ou un dimanche jusqu'au temps de la compilation du Mishnah et, par conséquent, au temps de Christ, deux siècles auparavant.

Nous voyons aussi que l'occurrence des mois différait de ce qu'elle est sous le calendrier Juif.

(Arakhin 2:2) : Ils ne comptent pas moins de quatre mois entiers dans l'année et [aux sages] ils n'ont jamais apparu plus de huit.

 

C'est donc impossible que les ajournements aient été en place au temps de Christ. Nous continuons :

... On s'attendait à ce que le système actuel soit remplacé [emphase ajoutée] de nouveau par un système basé sur de vraies valeurs [par opposition aux mauvaises valeurs], plus apparenté au calendrier juif précédent dans lequel les Nouvelles Lunes (les jours de la phasis [i.e., la longueur de l'intervalle de la vraie conjonction à la première apparition du nouveau croissant]) et les intercalations étaient proclamées sur la base de l'observation autant que du calcul (ibid., p. 47).

Notez que les commentaires montrent ici que les calculs étaient selon la vraie conjonction, selon les phases (ce qui n'est pas visible) et les observations, qui ont été introduites pour confirmer ce qui était déjà connu des mois et des années d'avance. Les termes phases de la lune sont venus du terme phasis et se sont toujours appliqués à la Nouvelle Lune, comme étant totalement noire, à la Pleine Lune, et aux premiers et deuxièmes quartiers. Le croissant n'a jamais été considéré une vraie phase de la lune dans le sens qu'il est utilisé pour la Nouvelle Lune.

Historique. Selon une tradition citée au nom de Hai Gaon (m. 1038), le calendrier juif actuel a été introduit par le patriarche Hillel II... en 358/59 ap. J.-C.... Tandis qu'il n'est pas irraisonnable d'attribuer à Hillel II la fixation de l'ordre régulier des intercalations, sa pleine participation dans le calendrier fixe actuel est douteuse (ibid., p. 48).

 

Notez ici que le calendrier Juif moderne n'est pas vraiment devenu fixe avant le onzième siècle, comme l’Encyclopédie Judaïca l'admet. L’enc. Judaïca introduit ensuite le concept d'irrégularité dans l'intercalation en disant qu'elles étaient irrégulières,

l'intercalation étant en partie due à l'état actuel des divers produits agricoles et aux conditions sociales. ... l'état des récoltes est, en fin de compte, déterminé par la position du soleil dans son chemin annuel (ibid., p. 49).

 

Cependant, nous savons que les Sadducéens et les Samaritains n'avaient pas un tel problème avec l'irrégularité. Et la Nouvelle Lune était annoncée par des feux allumés du Mont des Oliviers, à l'est du temple, au-delà de Kidron (voir l'étude Le Messie et la Génisse Rouge (No. 216)). C'est seulement plus tard que les Samaritains ont été accusés d'allumer des fanaux induisant en erreur, quand les Pharisiens ont assumé la responsabilité, après la destruction du Temple, et introduit les ajournements par des observations.

Un tel problème n'existait pas pendant la période du Temple. Jean Hyrcanus avait détruit le tabernacle sur le Mont Gerizim, durant le temps des Maccabés, mais leur religion est demeurée intacte. Hyrcanus a supprimé les Pharisiens ; ils ont eu l'emprise seulement pendant neuf ans, sous Alexandra. Ils ont aussi été supprimés par Hérode à cause de leurs intrigues. Les Sadducéens et leur système ont eu le contrôle du Temple plus ou moins continuellement jusqu'à sa saisie dans la période finale et la destruction, en 70 EC (cf. ibid., La Soirée Mémorable (No. 101)). Les Pharisiens ont accusé Christ d'être lui-même un Samaritain (Jean 8:48). C'était, comme nous le voyons du texte, parce qu'il a nié la vérité de leurs enseignements et leurs traditions. Il a observé les festivals du Temple, qui étaient basés sur le système des Sadducéens et des Samaritains. Celui-ci était déterminé par la conjonction et était le système original du Temple (voir ci-dessous). Dans l'œuvre de John Bowman The Samaritan Problem Studies in the Relationships of Samaritanism, Judaism, and Early Christianity (Tr. par Alfred M. Johnson Jr., Pittsburgh Theological Monograph Series Number 4, The Pickwick Press, Pittsburgh, Pennsylvania, 1974, ch. 1, pp. 1 et suiv.), nous voyons que les Samaritains étaient dans le royaume du Nord, même après la dispersion de 721 AEC (avant l'ère actuelle) et qu’une diaspora Samaritaine a existé en Égypte et en Syrie, de l'antiquité jusqu'au 18ème siècle. John Bowman dit :

 

Puisque beaucoup de manuscrits samaritains sont disponibles dans les bibliothèques européennes, cela a toujours été un mystère pour moi, pourquoi les érudits Chrétiens, qui ont su depuis le temps de Joseph Scalinger (1540-1609) à propos de la survie des Samaritains, répètent encore les mêmes affirmations à propos des Samaritains, qui ont été faites par les Juifs des époques post-babylonienne, mishnaïque et talmudique et qui sont venues dans la tradition érudite Chrétienne par les Pères de l'Église.

 

... Les découvertes de Qumran ont maintenant incité certains érudits à mettre en doute l'idée fréquemment utilisée et trop facilement acceptée du "Judaïsme Normatif" et les sources rabbiniques, comme des critères fiables pour l'essence du Judaïsme au 1er siècle. Par conséquent, il semble être approprié d'examiner précisément de nouveau si vraiment les Samaritains, comme première secte juive qui n'a aucune tradition ni coutume indépendante, ont préservé des coutumes et des vues qui sont plus vieilles que celles que les Rabbins du 2ème siècle ap J.-C. (et plus tard) ont essayé de rendre sacro-saintes en les faisant passer comme des traditions orales du temps de Moïse, qui leur auraient été confiées en tant que les gardiens du seul et vrai Israël.

 

La raison pour laquelle la position Samaritaine n'est pas ouvertement étudiée est autant la faute des sacrificateurs Samaritains eux-mêmes que celle des Juifs.

 

 

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